Une étrange sphère lumineuse suspendue au centre de la scène est captée par un dispositif de motion capture (captation et de numérisation du mouvement à l'aide de caméras infrarouges synchronisées), lui-même relié à des paramètres sonores ainsi qu'au logiciel d'éclairage. Dès qu'elle est mise en mouvement, la sphère entre alors en interaction avec la musique et la lumière.
 
La performance Vis Insita (principe) explore les moyens de mettre en scène et d’interpréter la musique électronique de manière visuelle grâce à l'utilisation d'interfaces instrumentales inédites basées sur une captation créative du geste et du mouvement. 

Parfois rencontre quand la sphère est manipulée par le performeur, ou confrontation quand celle-ci se meut de manière autonome, le transfert du geste musical vers l’objet laisse progressivement apparaitre sur scène un dilemme contemporain : faire corps avec la technologie ou lui tenir tête.

Dans une performance plastique et musicale, Vis Insita (principe) propose au spectateur une voie poétique et contemplative pour percevoir musicalement l'énergie cinétique, cette mystérieuse "force interne de la matière".